six prévenus voient leurs peines réduites en appel

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Six hommes condamnés fin novembre pour avoir participé à une manifestation d’ultradroite liée à la mort de Thomas à Crépol ont vu leurs peines être réduites par la cour d’appel de Grenoble, a-t-on appris jeudi 16 mai. « Les six prévenus ont été condamnés à la peine de six mois d’emprisonnement », a indiqué la Cour d’appel de Grenoble à l’Agence France-Presse, confirmant une information de France Bleu. Les prévenus ont en outre interdiction de séjourner dans la Drôme et de détenir une arme pendant cinq ans.

Jugés en comparution immédiate au tribunal de Valence en novembre, ils avaient été reconnus coupables de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences », de « dégradations » ou de « violence » sur policier. Ils avaient été condamnés à des peines de six à dix mois de prison ferme. Mᵉ Peter Assaghle, conseil de trois des prévenus, avait accusé le tribunal « de frapper fort mais sans nuance ».

Ils avaient été remis en liberté en janvier dans l’attente du procès en appel. Le temps déjà exécuté sera déduit des six mois et le reste s’effectuera « en totalité sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, de la semi-liberté ou du placement à l’extérieur sous le contrôle du juge de l’application des peines » a indiqué la Cour d’appel de Grenoble.

Lire aussi le récit (2023) : Article réservé à nos abonnés Mort de Thomas à Crépol : le grand emballement

Le 25 novembre 2023, des dizaines de militants de la mouvance identitaire s’étaient retrouvés à Romans-sur-Isère « pour en découdre », selon les autorités, avec les jeunes du quartier de la Monnaie, dont seraient issus certaines des personnes impliquées dans la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans mortellement blessé d’un coup de couteau à la fin d’un bal de village à Crépol quelques jours plus tôt.

Cinq participants à ce même défilé ont par ailleurs été condamnés en février par le tribunal de Valence à cinq mois de prison avec sursis. Deux autres ont été relaxés. Parallèlement, neuf personnes de Romans-sur-Isère ont été mises en examen et six incarcérées pour leur rôle présumé dans la mort du jeune Thomas.

Le Monde avec AFP

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