Pourquoi instaurer le congé menstruel en France ne fait pas l’unanimité : comprendre en trois minutes

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Favoriser le télétravail ou accorder un jour de congé supplémentaire pour les femmes souffrant de règles douloureuses : cette idée fait son chemin en Europe et en France ces derniers mois. Une proposition de loi, inspirée de la loi espagnole adoptée en février 2023 et examinée jeudi 4 avril en séance à l’Assemblée nationale, propose d’en faire un droit.

S’il était voté, le texte porté par le député écologiste Sébastien Peytavie accorderait jusqu’à treize jours de congé annuels aux femmes souffrant de crampes menstruelles, sans délai de carence, et sous réserve d’un certificat médical en cas de « règles incapacitantes ».

Une poignée d’entreprises françaises, comme Carrefour, et des collectivités locales ont déjà annoncé qu’elles accorderaient jusqu’à un jour de congé supplémentaire par mois aux femmes concernées. Mais la proposition de loi rencontre aussi l’opposition du Medef, de la majorité sénatoriale, qui a rejeté un texte similaire début février, ou encore d’associations féministes.

Dans cette vidéo, nous examinons les arguments promus par les partisans d’un congé menstruel et les réserves formulées par ses opposants. Et pour savoir pourquoi la municipalité de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) a mis en place cette disposition, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.

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