Le Hamas a annoncé, lundi 15 janvier, la mort de plus de soixante personnes dans des bombardements israéliens « intenses » sur la bande de Gaza qui ont lieu dans la nuit, au 101e jour de la guerre. Une onde de choc dans la région. Selon le communiqué du mouvement islamiste palestinien, les frappes et les bombardements d’artillerie ont visé les villes de Khan Younès et de Rafah (Sud), où l’armée israélienne concentre désormais son offensive, ainsi que d’autres zones du territoire assiégé.
« Plus de soixante martyrs et des dizaines de blessés dans de nouveaux massacres commis cette nuit et à l’aube par les forces d’occupation », a écrit lundi le bureau de presse du gouvernement du Hamas, ajoutant que deux hôpitaux, une école et des « dizaines » d’habitations avaient également été touchés, selon la même source.
L’armée israélienne a, de son côté, affirmé que ses forces avaient frappé « deux terroristes chargeant des armes dans un véhicule » à Khan Younès, la principale ville du sud de la bande de Gaza, et qu’elles avaient attaqué « un centre de commandement du Hamas », avant de saisir des armes.
Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, a fait état lundi de 24 100 personnes tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants.
Selon ce bilan, 60 834 personnes ont également été blessées et de nombreuses autres restent ensevelies sous les décombres, depuis le 7 octobre 2023. Sur le sol israélien, ce sont 1 140 personnes qui ont été tuées, selon un décompte de l’Agence France-Presse réalisé à partir de données officielles israéliennes.
