La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique, rapporte Séoul

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Une chaîne d’information diffuse une image d’archive d’un lancement de missile par la Corée du Nord, à la gare de Séoul, en Corée du Sud, le 30 mai 2024.

La Corée du Nord a tiré, jeudi 30 mai, un missile balistique non spécifié en direction de la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon, a annoncé l’armée sud-coréenne. Ce tir survient quelques jours après l’échec de la tentative de Pyongyang de lancer un satellite espion. L’état-major interarmées de la Corée du Sud n’a pas fourni d’autres détails dans sa déclaration.

Les gardes-côtes japonais et le bureau du premier ministre Fumio Kishida ont déclaré plus tôt que la Corée du Nord avait tiré un missile balistique présumé, ajoutant qu’ils recueillaient davantage d’informations.

La dernière tentative de mise en orbite d’un satellite espion par la Corée du Nord s’est soldée par une explosion en plein vol, lundi, a fait savoir Pyongyang, après que Séoul et Tokyo eurent critiqué le projet de lancement.

La chaîne publique japonaise NHK a diffusé, mardi, des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes. Elle a précisé qu’elle l’avait filmé depuis le nord-est de la Chine au moment de la tentative de lancement.

La mise en orbite d’un satellite de reconnaissance est depuis longtemps une priorité pour le régime de Kim Jong-un, qui a affirmé y être parvenu en novembre 2023, après deux tentatives infructueuses.

De précédents tirs le 17 mai

Le 17 mai, l’armée sud-coréenne avait rapporté que plusieurs missiles balistiques à courte portée avaient été tirés par son voisin vers la mer du Japon.

Depuis 2006, Pyongyang fait l’objet d’une série de sanctions de l’ONU qui ont été renforcées plusieurs fois par la suite, mais a néanmoins poursuivi le développement de ses programmes nucléaires et d’armement. Washington et Séoul affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a expédié des armes à Moscou, ce qui tomberait sous les sanctions des Nations unies.

Depuis le début de l’année, le pays a qualifié la Corée du Sud de « principal ennemi », a fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé d’entrer en guerre pour toute violation de son territoire « ne serait-ce que de 0,001 millimètre ».

Le Monde avec AFP

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