Un cas de mpox détecté en Thaïlande chez un voyageur en provenance d’Afrique

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Thongchai Keeratihattayakorn, directeur du département de contrôle des maladies en Thaïlande, lors d’une conférence de presse au sujet d’un cas de mpox, à Bangkok, le 21 août 2024.

Il s’agit du premier cas de mpox en Thaïlande. Thongchai Keeratihattayakorn, directeur du département de contrôle des maladies du royaume, a fait état, mercredi 21 août, de la présence sur le territoire thaïlandais d’une personne infectée par cette maladie virale qui touche surtout l’Afrique de l’Ouest.

La Thaïlande n’est pas le seul pays asiatique à avoir enregistré un cas de mpox : vendredi et lundi, le Pakistan et les Philippines ont respectivement déclaré des contaminations. Et cette propagation hors du continent africain intervient quelques jours seulement après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’épidémie de mpox en cours constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Placé en quarantaine à l’hôpital, le patient pris en charge en Thaïlande est un Européen arrivé mardi en provenance d’un pays africain, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Thongchai Keeratihattayakorn.

La souche reste à confirmer

La personne infectée « a été testée et il ne s’agit pas de la souche clade 2 », plus ancienne, a également rapporté à l’AFP le directeur du département de contrôle des maladies thaïlandais. Et d’ajouter : « Nous sommes convaincus qu’il s’agit du variant clade 1, mais nous devons attendre le résultat final du laboratoire dans deux jours. »

Le variant clade 1, responsable de l’épidémie actuelle en Afrique, est mortel dans 3,6 % des cas et est particulièrement dangereux pour les enfants, selon l’OMS. Les résultats du séquençage déjà communiqués pour le Pakistan n’ont pas révélé que la souche était celle du variant qui sévit actuellement sur le continent africain.

La mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme et qui se transmet aussi par le biais d’un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Anciennement appelée variole du singe, elle est due au virus monkeypox, découvert en 1958 au Danemark chez des singes élevés pour la recherche.

Le Monde avec AFP

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