un bloc de quatre du 1 franc vermillon à 150 000 euros mis en vente par La Postale philatélie

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1 franc vermillon pâle dit « vervelle » en bloc de quatre, bord de feuille, quatre belles marges équilibrées : 150 000 euros.

La Postale philatélie organise une vente sur offres clôturée le vendredi 31 mai.

Au catalogue figurent plus de 4 000 lots dont, pour les « classiques » de France, neuf références pour le 1 franc vermillon au type Cérès, dont un exemplaire « neuf avec gomme d’origine », au prix de départ de 35 000 euros ; et un bloc de quatre bord de feuille du 1 franc vermillon pâle dit « vervelle » (infimes « pelurages », normaux pour ce timbre et comme toujours sans gomme), avec quatre belles marges, pour 150 000 euros minimum.

Certificat d’expertise accompagnant le 1 franc vermillon neuf mis à prix à 35 000 euros.

Une lettre, en couverture du catalogue, de Paris (30 septembre 1851) à destination du Mexique, revêtue d’une paire du 25 centimes bleu au type Cérès, d’une bande de sept avec un tête-bêche du 1 franc carmin et deux bandes de trois du même (affranchissement à 13,50 francs, 9e échelon de poids), taxe à 9 reales à l’arrivée, démarre à 65 000 euros.

Prix de départ de 65 000 euros pour cette lettre, en couverture du catalogue, de Paris (30 septembre 1851) à destination du Mexique.

Petit prix pour se faire plaisir, une sélection de neuf exemplaires du 20 centimes noir Cérès, oblitérés, détachés, le premier timbre de France paru le 1er janvier 1849, est au prix de départ de 130 euros, tandis qu’il faut démarrer à 1 200 euros pour un lot de cent exemplaires dont des paires et des neufs, nuances et oblitérations diverses.

Empire non dentelé, un bloc de quatre du 1 franc carmin nuance foncée, coin de feuille, avec filet d’encadrement, « un des plus beaux blocs de quatre connus », précise le vendeur, pointe à 28 000 euros.

Les émissions de « Bordeaux » donnent quelques beaux prix : 14 000 euros pour un 2 centimes brun-rouge, oblitération typographique sur journal complet Le Pas-de-Calais du 31 décembre 1870 ; 14 000 euros pour un bloc de quatre du 4 centimes gris (report 1) ; 34 000 euros pour un bloc de quatre (report 1) du 5 centimes vert-jaune « fraîcheur postale ».

Type Sage : panneau complet de cinquante exemplaires du 5 centimes vert (type I), à partir de 22 000 euros.

On passe au type Sage, avec un panneau complet de cinquante exemplaires du 5 centimes vert (type I), à partir de 22 000 euros, tandis qu’un panneau de cinquante du 5 francs lilas-rose sur lilas pâle, sans millésime, tirage de 1890, s’affiche à 18 000 euros. Le numéro 68b, 25 centimes outremer vif (type I), bloc de quatre, bord de feuille et centrage parfait ne fera pas moins de 70 000 euros.

Type Sage, n° 68b, 25 centimes outremer vif (type I), bloc de quatre bord de feuille, centrage parfait, pièce rarissime : 70 000 euros.

La guerre franco-prussienne de 1870-1871 donne à son habitude de bons prix : 15 000 euros pour un « ballon des Gravilliers », « lettre avec texte de Paris le 10 novembre 1870 adressée à Alferd Roseleur à sa femme, à Aubusson (Creuse) » ; 8 000 euros pour un ballon monté, le Général-Ulrich, pli revêtu d’un 20 centimes bleu lauré, oblitéré du cachet à date de Luzarches du 20 novembre 1870, confié aux aérostiers dont témoigne leur grand cachet bleu « Dartois et Yon/aéronautes du/gouvernement », arrivée à Etretat. Une sélection de boules de Moulins (Allier) bénéficie d’une fourchette de prix allant de 650 à 4 500 euros, selon l’origine.

On passe au XXe siècle, avec quelques non émis dans certaines teintes :

– N° 155, « Orphelins », 5 francs + 5 francs noir et bleu en bloc de quatre : 6 500 euros.

« Orphelins » de la guerre de 1914-1918, , 5 francs + 5 francs noir et bleu, en bloc de quatre : 6 500 euros.

– Non émis au type Merson, 1 franc + 50 surchargé « ORPHELINS/P.T.T » en noir, sur feuillet, « seule pièce connue » : 4 000 euros.

Feuillet d’un timbre non émis au type Merson, 1 franc + 50 surchargé « ORPHELINS/P.T.T » en noir, « seule pièce connue » : 4 000 euros.

– Non émis « Port de La Rochelle », dans une couleur « chaudron clair » : 4 500 euros.

– Non émis « Port de La Rochelle », dans une couleur « outremer vif », (type III), bord de feuille : 14 000 euros.

– Non émis, 30 centimes « Aristide Briand » (rouge) et 1,25 franc « Victor Hugo » (bleu) : 2 500 euros chacun.

– Non émis, 1,50 franc, paquebot Normandie bleu-vert « provenant de la seule feuille connue (25 exemplaires) » : 19 000 euros.

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Au rayon des « spécialités », pour la poste aérienne, une douzaine de lots des timbres ou des courriers de L’Ile de-France vont de 300 à 1200 euros, selon le type de pièce.

Les carnets sont représentés par 755 lots. Grosse rubrique avec quelques raretés parmi les modèles les plus anciens (autour de 6 000 euros).

Le 15 centimes vert-gris, timbre italien d’occupation italienne de Bordeaux surchargé « Italia/Republicana/Fascista/Base/Atlantica », prix de départ de 10 000 euros ici, s’était déjà vendu il y a quelques mois à 12 430 euros.

15 centimes vert-gris, timbre italien d’occupation italienne de Bordeaux surchargé « Italia/Republicana/Fascista/Base/Atlantica ». Mise à prix : 10 000 euros.

Pour les préoblitérés, les grosses valeurs sont au rendez-vous : 4 centimes lilas-brun au type Sage, en paire avec millésime 3, surcharge verticale sur quatre lignes du 15 février, neuf avec gomme d’origine, « première pièce vue à ce jour » (6 000 euros) ; 40c rouge-orange sur paille au type Sage, surcharge de quatre lignes du 22 février 1893 (15 000 euros) ; 30 centimes vert non émis au type Paix, coin de feuille numéroté, « fraîcheur postale » (4 300 euros), etc.

Timbres préoblitérés : 4 centimes lilas-brun au type Sage, en paire avec millésime 3, surcharge verticale sur quatre lignes du 15 février, neuf avec gomme d’origine, 6 000 euros.

Les timbres-téléphone (ou « bulletins de communication » (les ancêtres des télécartes !…) bénéficient de quelques bonnes pièces, comme ce 3 francs vert (n ° 30 au catalogue Yvert et Tellier), de 1900-1906, à partir de 3 900 euros.

Timbre-téléphone : 3 900 euros.

Les timbres d’usage courant modernes sont présents à travers les variétés d’impression et les non émis : timbres « finis », comme les « Marianne » de Béquet, de Durrens, d’Excoffon (de 650 à 1 100 euros), ou épreuves d’artiste et d’atelier, parfois signées (« Marianne » de Jules Piel, de Hourriez, d’Eugène Lacaque, de Claude Jumelet, de 150 à 300 euros).

Epreuve en noir d’un projet de « Marianne » non émis, à 2,20 francs, signée Eugène Lacaque. Prix de départ : 250 euros.

On enchaîne avec Andorre, Monaco (un bon n° 43, 5 francs + 5 francs rose sur verdâtre, surchargé « 20 mars 1920 », bord de feuille, très bon centrage, à 6 000 euros et une feuille complète de trente exemplaires du n° 623A sans surcharge (timbre non émis) de 1963, Stade Louis II, à 6 000 euros) et les ex-colonies françaises.

Monaco, mariage de la princesse Charlotte : n° 43, 5 francs + 5 francs rose sur verdâtre, timbre de 1919 surchargé « 20 mars 1920 », bord de feuille, très bon centrage : 6 000 euros.

On notera, à 3 000 euros, à la rubrique « Canton », une belle lettre avec cachet de départ de « Tsingtau/Kiautschou » de 1901 pour la Suisse avec un affranchissement mixte comprenant un timbre allemand et quelques bonnes pièces des bureaux français en Chine.

Compter au moins 9 000 euros pour de timbre des bureaux français au Maroc  (n° 5A, non émis), 1 peseta sur 1 franc rose sur paille, tirage spécial de l’exposition de 1900.

A suivre plus particulièrement : Cilicie ; Congo ; Fezzan ; Indochine (n° 10a, 25 centimes noir sur rose au type Sage (groupe allégorique paix et commerce), sans sa légende « INDO-CHINE » dans le cartouche, bord de feuille latéral, 6 000 euros) ; les bureaux français au Maroc (à 9 000 euros, n° 5A, non émis, 1 peseta sur 1 franc rose sur paille, tirage spécial de l’exposition de 1900. « Un des deux exemplaires connus. ». Avec son certificat signé Calves) ; Martinique ; Saint-Pierre-et-Miquelon, timbre de la France libre, n° 271, 3 francs sépia surchargé « FRANCE LIBRE », oblitéré, à 8 800 euros ; Tahiti (des chiffres-taxe) ; Togo, à 10 000 euros, une surcharge renversée « TOGO/ANGLO-FRENCH/OCCUPATION » (occupation militaire durant la première guerre mondiale) sur timbre allemand « 2 mark » bleu, bord de feuille avec croix de repère ; Zanzibar.

Séance de rattrapage

Les négociants spécialisés qui organisent des ventes sur offres ont l’habitude de proposer les invendus avec un rabais pouvant atteindre 20 %. Ce qui n’est pas négligeable.

Les amateurs peuvent donc prendre le risque d’attendre la fin de la vente pour se positionner… si le lot est toujours disponible.

Ainsi, par exemple, pour la vente Behr clôturée le 25 avril, le timbre vedette de poste aérienne américain de 1918, le « Jenny inverted », qui représente un biplan Curtiss Jenny JN-4 imprimé à l’envers, mis en vente à 650 000 euros n’a pas trouvé preneur (Le Monde du 9 avril). La maison Behr le propose à un « petit » 520 000 euros…

Vente sur offres clôturée le vendredi 31 mai. La Postale philatélie, 55, passage des Panoramas, 75002 Paris. Tél. : 01-40-26-63-03. Courriel : info@lapostale.fr. Vente en ligne également sur Delcampe.

Le Monde

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