Image de couverture : Jacquelyn Martin / AP
- Lors de la quatrième et dernière soirée de la convention démocrate à Chicago (Illinois), jeudi 22 août, Kamala Harris a formellement accepté l’investiture démocrate pour la présidence des Etats-Unis à l’élection du 5 novembre.
- La vice-présidente de 59 ans, qui a déjà électrisé son camp depuis le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche, le 21 juillet, a cherché à conforter cet élan en s’adressant au peuple américain. Dans un discours de quarante-cinq minutes qui a débuté vers 20 h 30, heure locale (4 h 30, heure de Paris), elle a opposé à son rival républicain, Donald Trump, qui se dit seul capable d’arrêter le « déclin » du pays, une vision résolument optimiste du destin américain et a promis de tenir pour sacrés les principes fondamentaux du pays, dont une passation des pouvoirs « pacifique ».
- La soirée s’est achevée sur le traditionnel lâcher de ballons, apothéose en bleu, blanc et rouge des conventions américaines.
- La candidature de Kamala Harris a été entérinée par le vote des délégués démocrates, Etat par Etat, mardi soir, même si l’enregistrement (roll call) de leur choix avait déjà été effectué à distance, au début du mois d’août, pour des questions procédurales.
- La grand-messe du Parti démocrate a déjà connu son lot de temps forts, avec notamment un hommage appuyé au président sortant de 81 ans, Joe Biden, ovationné par des partisans en larmes, ainsi que les allocutions mardi de Michelle et Barack Obama. Le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, a accepté mercredi l’investiture de son parti, la qualifiant de l’« honneur de [sa] vie ».
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