Patrick Poivre d’Arvor retire sa plainte en diffamation déposée en 2022 contre le journal « Libération »

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Patrick Poivre d’Arvor, à Paris, le 13 octobre 2021.

L’ex-présentateur du journal télévisé de TF1 Patrick Poivre d’Arvor (PPDA), qui avait porté plainte en 2022 pour diffamation contre le journal Libération après une enquête sur des accusations de violences sexuelles à son encontre, s’est désisté de ses poursuites contre le journal, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources concordantes mercredi 5 juin.

L’information a d’abord été postée par le journaliste du Monde Jérôme Lefilliâtre, ancien de Libération, sur X.

« Le Tribunal a pris acte, hier [mardi], du désistement de PPDA dans sa plainte contre Anne Diatkine, Jérôme Lefilliâtre, Dov Alfon [directeur de la rédaction de Libération] et le journal Libération », a ensuite confirmé le quotidien.

Contactés par l’AFP, les avocats de PPDA n’avaient pas répondu dans l’immédiat.

Mise en examen en décembre 2023

L’ex-présentateur du JT, âgé de 76 ans, s’était déjà désisté en avril 2023 d’une plainte pour diffamation contre Le Parisien après les révélations de la plainte pour viols de l’autrice Florence Porcel à son encontre.

Il a été mis en examen le 19 décembre 2023 pour l’un des deux viols qu’elle dénonce, datant de 2009, et placé sous le statut de témoin assisté pour le premier, en 2004, car il est « prescrit ».

L’information judiciaire visant Patrick Poivre d’Arvor, ouverte fin 2021, a été élargie à deux viols et une agression sexuelle commis entre 2007 et 2018 et dénoncés par trois femmes différentes, tandis que les plaintes ou témoignages de dix-neuf autres ont été classés, a indiqué le parquet de Nanterre à l’AFP fin février.

L’ancien présentateur vedette, qui conteste fermement les nombreuses accusations, a été interrogé à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête préliminaire par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Une première enquête préliminaire ouverte après la plainte de Florence Porcel avait déjà été classée sans suite en juin 2021, majoritairement parce que les faits dénoncés étaient prescrits.

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Le Monde avec AFP

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