L’attentat perpétré mercredi en Iran a été revendiqué par l’organisation Etat islamique jeudi 4 janvier. La double explosion a eu lieu près de la tombe du général Ghassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, dont le pays commémorait la mort, en 2020. L’attaque a fait 84 morts selon le dernier bilan.
Via ses chaînes Telegram, le groupe djihadiste a fait savoir que deux de ses membres ont « activé leur ceinture explosive » au milieu « d’un grand rassemblement d’apostats, près de la tombe de leur leader “Ghassem Soleimani” hier à Kerman, dans le sud de l’Iran ».
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Iran depuis 1978, quand un incendie criminel avait fait au moins 377 morts dans un cinéma d’Abadan selon les archives de l’Agence France-Presse.
Un conseiller politique du président iranien avait accusé les Etats-Unis et Israël. Washington avait rejeté toute implication dans cette attaque meurtrière.
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