les transports publics ne connaissent « pas de recrudescence » des cas, selon le gouvernement

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Les punaises de lit continuent de faire l’objet d’une inquiétude croissante dans l’opinion. Le ministre chargé des transports, Clément Beaune, a assuré, mercredi 4 octobre, qu’il n’y avait « pas de recrudescence » de la présence de punaises de lit dans les transports publics.

Une réunion avait été convoquée au ministère des transports pour faire le point sur plusieurs signalements reçus. « Il y a du sérieux, chaque cas signalé reçoit une réponse, une vérification », et aucun de ceux signalés « ces dernières semaines » à la RATP et à la SNCF ne sont avérés, a dit M. Beaune lors d’un point presse.

« J’ai demandé à l’ensemble des opérateurs de publier les données sur les cas signalés, les cas avérés » et « les actions » mises en œuvre, une publication « tous les trois mois », car « il est important d’être transparent », a-t-il souligné, à l’issue de cette réunion avec des opérateurs de transports et associations d’usagers.

Le ministre a également « demandé aux opérateurs de renforcer leurs protocoles, d’intervenir rapidement. Dans chaque secteur, il doit y avoir un renforcement des actions ». « Nous prenons ce sujet au sérieux. Il n’y a pas de recrudescence », mais « une préoccupation réelle » à l’égard d’un sujet à traiter « avec méthode, avec sérieux », a insisté M. Beaune, en mettant en garde contre « les fake news ».

« Bonnes pratiques »

Une autre réunion aura lieu avant la fin du mois avec « l’ensemble des prestataires spécialisés » dans le traitement des punaises de lit pour échanger sur les « bonnes pratiques » qui pourront permettre aux opérateurs de transports d’apporter une « réponse encore plus efficace et rapide » contre ces insectes, a-t-il annoncé.

Selon le ministre, « ces dernières semaines, une dizaine de cas ont été signalés à la RATP (…) tous ont été vérifiés » et il y avait « zéro cas avéré ». A la SNCF, il y a eu « 37 cas » signalés « ces dernières semaines » et, là aussi, « tous vérifiés, zéro avéré », a-t-il ajouté. « Il n’y a pas de recrudescence des cas, pas de psychose, pas d’angoisse à avoir », a-t-il répété.

Les données sur les signalements et les « protocoles de traitement préventif et curatif » des opérateurs seront publiées tous les trois mois sur le site du ministère des transports et celui du gouvernement.

Parmi les entreprises, organisations ou associations présentes à la réunion se trouvaient la SNCF, la RATP, l’organisation patronale des transports publics et ferroviaires UTP, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), l’Union des aéroports français (UAF), la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) ainsi que la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), selon le ministère.

A la sortie de la réunion, Bruno Gazeau, président de la Fnaut, a jugé cette rencontre « utile ». « Le sujet est pris au sérieux. (…) C’est précieux à savoir. Pour l’instant, c’est une psychose », a-t-il ajouté, en notant que sur les cas signalés à la SNCF et à la RATP, « rien n’a été avéré. En province aussi ».

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Une réunion interministérielle sur ce sujet sensible doit par ailleurs se tenir vendredi à Matignon.

Le Monde avec AFP

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