Le gouvernement Biden rétablit certaines protections d’espèces menacées supprimées par Trump

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Le gouvernement du président Joe Biden a annoncé, jeudi 28 mars, avoir rétabli certaines mesures de protection d’espèces menacées qui avaient été supprimées par Donald Trump. Des associations environnementales ont toutefois regretté que certains changements effectués en 2019 par le président républicain aient été laissés intacts.

Les mesures prises concernent l’Endangered Species Act, une loi du début des années 1970, devenue une référence en matière de protection de l’environnement.

Les réglementations publiées jeudi permettront de réinstaurer des protections pour les animaux menacés, ainsi qu’une formulation imposant que la désignation d’une espèce comme menacée se fasse sans considération de facteurs économiques.

« Les espèces font face à de nouveaux défis redoutables, dont le changement climatique, des habitats fragmentés et dégradés, des espèces envahissantes et des maladies », a déclaré dans un communiqué Martha Williams, directrice de l’U.S. Fish and Wildlife Service, qui dépend du ministère de l’intérieur américain. « L’Endangered Species Act est plus important que jamais », a-t-elle ajouté.

Opportunité ratée

Mais plusieurs associations ont regretté que le gouvernement Biden ne soit pas allé assez loin. Certaines mesures adoptées sous Donald Trump et laissées intactes aujourd’hui requièrent « la destruction presque totale d’un habitat protégé avant que cela ne pose problème », ou encore l’exigence d’« une certitude scientifique plus grande que parfois possible en pratique avant de pouvoir protéger une espèce ou un habitat », a critiqué l’organisation Earthjustice.

« L’administration Biden est revenue sur certains des pires aspects des réglementations de Trump, mais a raté l’opportunité de mettre un terme au cauchemar que Donald Trump a créé pour la faune », a abondé Ben Jealous, du Sierra Club.

Selon de nombreux scientifiques, le monde traverse une crise de la biodiversité liée aux activités humaines, via par exemple la destruction des habitats d’espèces ou leur surexploitation, et dont la gravité est comparable à la crise climatique.

Le Monde avec AFP

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