Israël attaque la ville de Gaza, Benyamin Nétanyahou se place en position de victime face au risque d’isolement

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Vue de Gaza depuis Israël, le 16 septembre 2025.

Un complot contre Israël ourdi par la Chine et le Qatar. Des dirigeants européens soumis à leurs citoyens musulmans et donc excessivement critiques de l’Etat hébreu. Une guerre de civilisation dont Israël serait le fer de lance avec les Etats-Unis. Alors que l’armée israélienne a encore intensifié ses bombardements sur la ville de Gaza, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a défendu, lundi, la politique de son gouvernement, de plus en plus isolé sur la scène internationale, en dehors du soutien des Etats-Unis, incarné par la visite à Jérusalem du secrétaire d’Etat Marco Rubio, lundi et mardi.

Le moment est particulièrement dramatique. Quelques jours après la frappe israélienne visant des dirigeants du Hamas à Doha, au Qatar, qui a provoqué un émoi considérable dans le monde arabe, Israël accentue l’ampleur de son offensive sur le nord de l’enclave palestinienne. « Gaza brûle », a déclaré le ministre de la défense israélien, Israel Katz, mardi, pour saluer le nouveau cran franchi avec des bombardements massifs pendant la nuit de lundi à mardi. La défense civile de Gaza a évoqué un « massacre majeur » en décrivant la multiplication des frappes ces dernières heures. Des sources israéliennes ont indiqué, mardi matin, à la chaîne américaine CNN que des opérations au sol étaient également en cours.

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