Hugo Auradou et Oscar Jégou, accusés de viol en Argentine, remis en liberté mais contraints de rester dans le pays

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Le rugbyman français Hugo Auradou, le 12 août 2024 à Mendoza, en Argentine, remerciant ses avocats.

La justice argentine avait jusqu’au lundi 12 août à minuit pour demander la détention provisoire d’Oscar Jégou et d’Hugo Auradou. Considérant que les « éléments suffisants n’ont pas été réunis » pour justifier le maintien en résidence surveillée des rugbymans français, lesquels avaient été arrêtés le 8 juillet avant d’être mis en examen pour viol aggravé, le parquet de la province de Mendoza a décidé de les remettre en liberté.

Les deux hommes de 21 ans sont toujours poursuivis et restent mis en examen, le temps que de nouvelles expertises soient menées. Le parquet de Mendoza a, par ailleurs, décidé qu’ils devront demeurer en Argentine tant que l’instruction se poursuivra. D’après un document judiciaire consulté par la presse argentine, « la première version avancée par la plaignante a été affaiblie par les différents éléments du dossier ».

La plaignante accusait les Français de l’avoir violée pendant la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre du Diplomatic Hotel de Mendoza, à un millier de kilomètres à l’ouest de la capitale, Buenos Aires, où le XV de France venait de remporter un match contre l’Argentine. Par la voix de leur défense, les rugbymans n’ont eu de cesse depuis de contester les faits qui leur sont reprochés.

L’avocat français des joueurs, Antoine Vey, a salué auprès de l’Agence France-Presse leur remise en liberté, « une décision attendue, qui constitue une étape capitale vers la reconnaissance judiciaire de l’innocence » des deux rugbymans, qu’il a dit espérer voir se concrétiser « dans les prochaines semaines ».

Le Monde avec AFP

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