Deuxième coup dur pour la famille royale britannique : après des semaines de rumeurs les plus folles sur les réseaux sociaux, Kate Middleton, la princesse de Galles, est sortie de son silence pour annoncer être atteinte d’un cancer. Dans une vidéo diffusée sur la BBC en fin de journée, vendredi 22 mars, cette femme de 42 ans, mère de trois jeunes enfants (George, 10 ans, Charlotte, 8 ans et Louis, 5 ans) a expliqué avoir commencé une chimiothérapie. Elle a dit se sentir « bien » et « reprendre des forces de jour en jour » mais avoir besoin d’« un peu de temps, d’espace et d’intimité » pour guérir.
En janvier, le roi Charles III, son beau-père, avait déjà révélé avoir commencé un traitement contre le cancer, diagnostiqué durant une opération de la prostate. Depuis lors, il a diffusé des messages écrits et vidéos mais il n’a pas fait d’apparition publique sur le conseil de ses médecins. Vendredi, après la révélation de la princesse, le monarque s’est dit « si fier du courage » de sa belle-fille.
Ni le roi, ni la future reine n’ont précisé de quel cancer ils souffraient. Le fait qu’ils se montrent ouverts sur leur diagnostic constitue cependant déjà une petite révolution communicationnelle : les Britanniques ne savent toujours pas de quoi la reine Elizabeth II souffrait avant de s’éteindre en septembre 2022.
Dans sa vidéo, la princesse de Galles a expliqué que le cancer a été diagnostiqué après qu’elle eut subi une « intervention chirurgicale importante » en janvier. A l’époque, Kensington Palace, la cellule de communication du prince et de la princesse de Galles, avait assuré que l’opération n’était pas liée à un cancer – il a été décelé plus tard et la jeune femme a commencé son traitement chimiothérapique fin février. Courant janvier, en l’absence de messages ou de clichés officiels, les théories les plus farfelues avaient commencé à circuler en ligne sur une possible disparition de la princesse. Elles se sont emballées quand, fin février, son mari William a annulé au dernier moment sa présence à un événement familial prévu de longue date.
Hystérie numérique
Le « KateGate », la publication le jour de la fête des mères, le 9 mars, d’un cliché de Kate Middleton entourée de ses enfants, maladroitement retouché – officiellement par la princesse –, a aggravé l’hystérie numérique. La photographie a été sèchement retirée de leur catalogue par les plus grandes agences de presse, en raison de plusieurs incohérences qui trahissaient son manque d’authenticité. Si la révélation du cancer de la princesse met un terme aux rumeurs, cet épisode médiatique délirant aura prouvé à quel point la notoriété de la famille royale britannique est considérable – et peu en rapport avec ses réels pouvoirs constitutionnels, désormais largement symboliques.
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