« Alors que l’athéisme progresse dans nos sociétés, l’intuition du sacré semble persister dans les relations amoureuses »

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[Marc Bonomelli est journaliste indépendant, spécialisé dans l’étude du fait religieux et des nouvelles spiritualités. Auteur de l’ouvrage Les Nouvelles Routes du soi. En immersion chez les nouveaux spirituels (Arkhê, 2022), il analyse, dans une chronique pour « Le Monde des religions », la spiritualité foisonnante de notre époque et la manière dont elle se réinvente. Des « néodruides » aux « soul surfers », ces nouvelles « routes du soi » semblent traverser tous les domaines, de la santé à la politique, en passant par le numérique, le développement personnel et, bien sûr, les religions.]

La plupart des traditions religieuses accordent une haute valeur spirituelle au mariage. Alors qu’il est un sacrement pour les catholiques, l’islam affirme que « lorsque le serviteur se marie, alors il a complété la moitié de la foi » (selon un hadith prêté à Mahomet). Cependant, depuis le XIXe siècle, sous l’impulsion des romantiques, le couple a progressivement perdu sa dimension institutionnelle : il repose sur le sentiment intérieur plutôt que sur une reconnaissance extérieure (prêtre, famille, Etat…).

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