Emmanuel Macron cherche à se rapprocher des pays arabes pour peser face à Donald Trump et Benyamin Nétanyahou

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Le roi Abdallah II de Jordanie (à gauche), le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le président français, Emmanuel Macron, lors d’un sommet trilatéral pour discuter de la situation à Gaza, au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025.

Appel au cessez-le-feu à Gaza et défense, malgré tout, de la solution à deux Etats. Tandis que Benyamin Nétanyahou rencontrait Donald Trump à Washington, Emmanuel Macron s’est employé à faire entendre une autre voix au sujet du sort de l’enclave palestinienne, lors d’un déplacement en Egypte, lundi 7 avril.

Accueilli par une salve de coups de canon, le chef de l’Etat a d’abord retrouvé son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, au siège de la présidence au Caire. Les deux hommes se sont ensuite entretenus, pendant le déjeuner, avec le roi Abdallah II de Jordanie. Avec un double souci dicté par l’urgence : exiger la reprise des livraisons d’aide humanitaire, bloquée depuis le 2 mars, puis mettre un terme au plus vite aux combats en cours dans le territoire palestinien, trois semaines après la rupture du cessez-le-feu par Israël.

A l’issue de leur réunion, le trio franco-arabe a joint Donald Trump pour lui présenter ses positions, juste avant qu’il ne reçoive le premier ministre israélien à la Maison Blanche. La discussion a porté, selon l’Elysée, sur les « moyens de sécuriser de toute urgence un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité de rétablir immédiatement un plein accès pour l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération de tous les otages et détenus ».

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