Volodymyr Zelensky dit espérer une rencontre « constructive » avec l’émissaire de Donald Trump

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La cote de confiance de Volodymyr Zelensky à 57 %, contrairement aux affirmations de Donald Trump

Dans un message posté sur X, l’ancien premier ministre britannique Boris Johnson a répondu aux déclarations de Donald Trump sur la prétendue « faible cote de popularité » du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, disant qu’elle « est en réalité à peu près la même que celle de Trump ».

De fait, la cote de confiance de M. Zelensky s’élève à 57 %, après trois ans d’invasion russe, et non à 4 %, comme l’a affirmé son homologue américain, Donald Trump, selon la dernière étude d’opinion téléphonique de l’Institut international de la sociologie de Kiev (KIIS), un chiffre en hausse par rapport à décembre 2024 (52 %) et en légère baisse par rapport à septembre 2024 (59 %).

Selon ce sondage réalisé au début de février par cet institut respecté auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes habitant en territoire contrôlé par Kiev, 37 % de la population ne font pas confiance à Volodymyr Zelensky, contre 39 % en décembre 2024 et 37 % en septembre 2024.

« Le président Zelensky conserve un niveau assez élevé de confiance au sein la société » et « garde sa légitimité », notamment dans le contexte d’éventuelles négociations de paix, a commenté l’Institut de sociologie dans un communiqué. Pour la « majorité » des Ukrainiens, « les élections devraient avoir lieu une fois que la guerre sera terminée et que l’Ukraine aura au moins reçu des garanties fiables en matière de sécurité », a-t-il ajouté.

Volodymr Zelensky avait été élu président en avril 2019 sur la promesse de mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine contre les séparatistes prorusses pilotés par Moscou et d’éradiquer la corruption. Sa cote de popularité avait ensuite décliné, avant de remonter en flèche jusqu’à frôler 90 % d’opinions favorables après l’invasion russe à grande échelle, en 2022. Elle a ensuite commencé à baisser.

M. Zelensky a expliqué à plusieurs reprises qu’il était impossible d’organiser des élections dans un contexte de loi martiale, alors que des millions d’Ukrainiens ont fui à l’étranger et que 20 % du pays est sous contrôle russe.



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