Virginia Giuffre, l’une des principales victimes du prédateur sexuel Jeffrey Epstein, s’est suicidée

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Virginia Giuffre, tenant une photo d’elle à l’âge de 16 ans, lorsqu’elle affirme que Jeffrey Epstein a commencé à abuser d’elle sexuellement. Ici, le 8 novembre 2022.

Virginia Giuffre, née Roberts, avait été l’une des principales accusatrices du prédateur sexuel Jeffrey Epstein, un homme d’affaires retrouvé pendu dans sa cellule, dans la prison de Manhattan, à New York, en août 2019. Elle est morte, vendredi 25 avril, dans sa ferme de Neergabby, en Australie, à l’âge de 41 ans. « Elle a perdu la vie par suicide, après avoir été toute sa vie victime d’agressions sexuelles et de trafic sexuel », a indiqué sa famille dans un communiqué. Dans un récit autobiographique non publié de 140 pages, rédigé dès 2011 mais révélé par la justice américaine après le suicide d’Epstein, la jeune femme avait raconté son calvaire.

Fille d’un couple californien dysfonctionnel ayant déménagé à Palm Beach en Floride, elle fugue dès 11 ans, consomme de la drogue, est enlevée par un pédophile qui la remet à un deuxième. Elle est finalement libérée par le FBI et récupérée par son père, qui travaille au golf de Mar-a-Lago de Donald Trump.

A l’été 2000, alors qu’elle va fêter ses 17 ans, il y déniche un stage d’été pour sa fille, mais elle est vite repérée par Ghislaine Maxwell, alors âgée de 38 ans, fille du magnat de médias britanniques Robert Maxwell et rabatteuse de Jeffrey Epstein, qui habite à côté. Elle la recrute pour un « massage ». Vers 17 heures, le jour dit, Virginia Roberts se fait déposer par son père devant la villa de Palm Beach. Un majordome ouvre la porte et la conduit auprès de Ghislaine Maxwell qui l’emmène à l’étage où se trouve une immense chambre, un bain de vapeur et une salle de massage avec des murs en marbre.

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