« Une plante peu onéreuse pourrait être une réponse face aux formes résistantes du paludisme »

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Moustique anophèle, vecteur du paludisme.

Alors que les résistances aux traitements antipaludiques progressent, une équipe de chercheurs internationaux a publié une lettre déterminante en mars 2025 dans la revue scientifique JAMA (Journal of the American Medical Association).

Les médicaments actuellement les plus efficaces contre les formes résistantes du parasite sont à base d’artémisinine, une molécule extraite d’une plante du genre Artemisia (les armoises en français), Artemisia annua, utilisée depuis des siècles en Afrique et en Asie. Or, il apparaît que la plante entière pourrait être encore plus efficace, et à moindre coût. Elle est disponible sur place, bon marché et cultivable partout : et si la réponse venait d’une plante, déjà entre les mains des communautés africaines ?

Malgré des progrès indéniables dans la lutte contre le paludisme, les outils actuels montrent leurs limites. Les moustiquaires imprégnées voient leur efficacité baisser à cause de la résistance croissante des moustiques aux insecticides. Les traitements de première ligne perdent en efficacité, en raison de la montée des souches résistantes aux différents antipaludiques à notre disposition, dont l’artémisinine.

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