Un 40 centimes bleu non émis au type « Cérès » vendu 19 000 euros par La Postale philatélie

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La vente sur offres La Postale philatélie clôturée le 4 octobre compte plus de 2 700 invendus pour 3 800 lots (pourtant de qualité) mis en vente… Soit près de 72 % de chute. Mises à prix élevées, timbres déjà vus dans des ventes passées que les collectionneurs ont ainsi déjà eu l’occasion de se procurer dans un marché saturé, contexte économique et politique défavorable expliquent peut-être ce résultat en demi-teinte.

Parmi les lots vedettes, un 15 centimes vert foncé « Cérès » de 1849, « quatre belles marges », atteint 3 290 euros, pour un prix de départ de 2 700 euros.

40 centimes bleu non émis,  19 000 euros.

Un 40 centimes bleu, « premier non émis, imprimé avant le 9 mars 1849, date de la décision du changement de couleur du 20 centimes et du 40 centimes, qui n’a été émis en orange qu’en février 1850 », part à 19 000 euros, son prix de départ.

Bloc de quatre coin de feuille avec un tête-bêche du 80 centimes rose, « Empire » dentelé, 16 000 euros.

A 16 000 euros est adjugé un 80 centimes rose, « Empire » dentelé à l’effigie de Napoléon III (1862), en bloc de quatre et coin de feuille, avec un tête-bêche.

Un très beau bloc de quatre exemplaires du 10 centimes surchargé sur 10 centimes bistre « Empire » lauré, timbre de 1863 surchargé en 1871, non émis, tient son rang à 9 500 euros.

Un 20 centimes bleu « Cérès » dentelé, sur papier jaunâtre, tête-bêche au centre d’un bloc de neuf exemplaires, bord de feuille, émis durant le siège de Paris en octobre 1870, trouve preneur à 16 000 euros, son prix de départ.

bloc de neuf exemplaires, bord de feuilleête-bêche au centre, 20 centimes bleu « Cérès » dentelé émis durant le siège de Paris en octobre 1870, 16 000 euros.

« Cérès » dentelé de 1872, un 30 centimes brun, neuf, « fraîcheur postale », qui démarrait à 750 euros surperforme à 2 321 euros.

Type « Sage », un 75 centimes rose (type II), neuf, avec gomme d’origine intacte, est adjugé à 2 575 euros, tandis qu’un 25 centimes noir sur rouge, neuf, avec gomme d’origine (sans trace de charnière), atteint 2 718 euros pour un départ à 1 600 euros.

Les plus chers des « ballons montés » de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 ne décollent pas, les « boules de Moulins » faisant « plouf » pour leur part (une vente pour douze lots).

Maquette d’un chiffe-taxe au type « Duval » de 1881 non adopté, 30 centimes noir, gouache et encre signée (Duval), 1 085 euros.

Une maquette d’un chiffe-taxe au type « Duval » de 1881 non adopté, 30 centimes noir, gouache et encre signée (Duval), avec sa réduction photographique au format du timbre, part à 1 085 euros (mise à prix de 800 euros), une belle affaire à ce prix pour une pièce originale d’une telle rareté.

Pour les pièces du début du XXe siècle, les grosses cotes sont à la peine, les non émis se prenant une claque ; on relèvera quelques exceptions tout de même comme, à 5 500 euros, un bloc de vingt exemplaires, bas de feuille, du 1,50 franc + 8,50 francs « Au profit de la Caisse d’amortissement » rouge (au lieu de bleu) de 1928, sur papier carton, tirage du service intérieur ; et, à 4 900 euros, un « Port de La Rochelle » dentelé, 10 francs chaudron clair, bord de feuille latéral (le même timbre, moins beau, reste invendu à 3 000 euros comme sa version non dentelée, à 2 500 euros).

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