un 20 centimes bleu au type « Cérès » surchargé « 25 c » est en vente chez Roumet à 75 000 euros

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Un 15 centimes vert au type « Cérès » de 1849, au prix de départ de 9 000 euros, un 1 franc vermillon pâle « vervelle » à 12 000 euros et un « 25 c » surchargé sur 20 centimes bleu au type « Cérès », non émis, seule pièce connue à ce jour, à 75 000 euros – « timbre prévu pour le changement de tarif du 1er juillet 1850 [avant l’impression du 25 centimes bleu], dont le stock a été détruit. Ne pas confondre avec la surcharge similaire apposée sur la réimpression de 1862 » – constituent les temps forts de la vente sur offres organisée par la maison Roumet, à Paris, clôturée le 24 septembre, qui disperse plus de 3 400 lots.

« 25 c » surchargé sur 20 centimes bleu au type « Cérès », non émis, seule pièce connue à ce jour. Prix de départ : 75 000 euros.

Un 10 centimes bistre-jaune « Présidence » à l’effigie de Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873) qui démarre à 6 000 euros, un 1 franc carmin « Empire » non dentelé (4 000 euros), un 5 francs « Empire » lauré, bord de feuille (3 500 euros), ou un 1 centime noir sur bleu de Prusse au type « Sage » de 1880 (« belle nuance, très frais et centré », 7 000 euros) complètent cette belle sélection de classiques de France.

 90 centimes rouge « Légion américaine. Septembre 1927 »,  imprimé par erreur sans valeur faciale : 1 200 euros.

Pour les semi-modernes (1900-1940), un 90 centimes rouge « Légion américaine » (1927) imprimé par erreur sans valeur dans le cartouche est au prix de départ de 1 200 euros.

Comptez au minimum :

– 8 000 euros pour deux panneaux de 50 exemplaires avec surcharge déplacée du 50 centimes sur 55 centimes violet au type « Paix » ;

Panneaux de 50 exemplaires avec surcharge déplacée du 50 centimes sur 55 centimes violet au type « Paix ».

– 6 000 euros pour un 10 francs sur 1,50 franc bleu au type « Pasteur » (poste aérienne, Ile-de-France).

Les amateurs ne manqueront pas de se reporter à une rubrique fournie d’essais et d’épreuves, dont de nombreuses « Semeuse » :

– Essais de surcharges, sur une bande de cinq du 1 centime gris au type « blanc », 1 500 euros minimum ;

Essais différents de surcharges sur une bande non dentelée de cinq du 1 centime gris au type « blanc ».

– « Semeuse », essais de 1903, dix feuillets sans valeur faciale, cartouche évidé, couleurs non adoptées, 1 000 euros ;

– Guerre 1914-1918, essai de surcharge rouge « Pro/Patria + 50 » sur 1 franc lie-de-vin et olive, au type « Merson », collé sur support, 2 500 euros ;

Essai de surcharge rouge « Pro Patria /+ 50 » sur 1 franc lie-de-vin et olive, au type « Merson », collé sur support.

Dans les lots, trois grandes boîtes et deux cartons contenant des enveloppes « premier jour » (« plusieurs milliers ») sont à un petit prix de départ de 250 euros.

Sélection de boîtes à timbres de la vente.

Roumet, spécialiste des boîtes à timbres, en propose quatre-vingt, de 20 à 800 euros, selon leurs caractéristiques, comme pour ce modèle Tiffany & Co, Art déco en argent massif.

 Obock, type « Alphée Dubois », 75 centimes sur 1 franc olive, surcharge « 7 » omis sur timbre du milieu, tenant à normal, coin de feuille. Prix de départ : 6 000 euros.

On passe aux ex-colonies françaises.

 Premier timbre-poste de La Réunion : 19 000 euros minimum s’il trouve enchérisseur.

On relève de bons prix dans les rubriques Cameroun, Côte d’Ivoire (colis postaux), Côte des Somalis (guerriers somaliens, « petite surcharge, cachet à date bleu, tirage 20 », à 10 000 euros), Gabon (timbre-taxe, 1889, 15 centimes sur 30 centimes noir, oblitéré, à 1 500 euros), Obock (timbre des colonies françaises « Alphée Dubois », 75 centimes sur 1 franc olive, surcharge « 7 » omis, tenant à normal, au centre d’une bande de trois, coin de feuille, prix de départ de 6 000 euros), La Réunion (n° 1, 15 centimes noir sur azuré, type III, belles marges, à 19 000 euros).

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