semaine à haut risque pour le pacte vert européen

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, à Copenhague (Danemark), le 1ᵉʳ octobre 2025.

C’est une semaine périlleuse pour le pacte vert européen, cet ensemble de législations qui doit permettre aux Vingt-Sept de réduire leurs émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030 avant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Jeudi 23 octobre, les chefs d’Etat et de gouvernement européens doivent se retrouver à Bruxelles, pour y débattre notamment de l’objectif intermédiaire de 2040 que les Vingt-Sept n’ont toujours pas adopté. « Ce sera l’un des sujets les plus difficiles du conseil », prédit un diplomate européen.

Alors que la Commission milite pour une baisse des émissions de 90 % à cette échéance, de nombreux Etats membres, dont la Pologne ou l’Italie, défendent un chemin moins ambitieux. Plus ambiguës, la France et l’Allemagne ne s’en prennent pas frontalement à l’objectif 2040 de la Commission, mais elles réclament des « conditions facilitantes », comme le dit l’Elysée, pour leur permettre de le soutenir. En clair, elles demandent des flexibilités pour y parvenir mais aussi des conditions à même de renforcer une industrie européenne en perte de compétitivité et mise à mal par la montée des protectionnismes dans le monde.

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