
La réponse européenne ne s’est pas fait attendre. A peine Donald Trump avait-il confirmé son intention de taxer, à hauteur de 25 %, les importations d’acier et d’aluminium que la Commission lançait sa contre-offensive, « ferme et proportionnée ». Alors que l’exécutif communautaire estime que les nouveaux droits de douane imposés par Washington affecteront 28 milliards de dollars de marchandises (26 milliards d’euros), Bruxelles a annoncé vouloir taxer des importations de biens américains pouvant représenter le même montant.
L’Union européenne (UE) « regrette profondément » la décision de la Maison Blanche, a commenté Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission. « Les droits de douane sont des taxes. Ils sont mauvais pour les affaires et le sont encore plus pour les consommateurs. (…) Des emplois sont menacés. Les prix vont monter. Personne n’a besoin de ça, ni en Europe ni aux Etats-Unis », a-t-elle poursuivi. Selon les calculs de la Commission, les nouvelles surtaxes imposées par Washington coûteront 6 milliards d’euros aux importateurs américains.
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