pourquoi le Parquet national antiterroriste demande sa mise en examen et celle de son ex-compagne

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Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où est incarcéré Salah Abdeslam, en avril 2025.

A trois jours des commémorations des dix ans des attentats du 13-Novembre qui ont fait 132 morts et des centaines de blessés, Salah Abdeslam, incarcéré à la prison de Vendin-Le-Vieil (Pas-de-Calais), refait parler de lui. Lundi 10 novembre, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé, dans un communiqué, avoir requis sa mise en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « recel d’objet illicite », en l’occurrence une clé USB contenant de la propagande djihadiste, ainsi que celle de son ex-compagne, Maëva B., 27 ans.

Par ailleurs, le PNAT a décidé d’ouvrir une autre information judiciaire, pour « association de malfaiteurs terroriste » visant des faits bien plus graves : un projet d’attentat. Cette seconde procédure ne concerne pas Salah Abdeslam, mais uniquement Maëva B. et deux personnes de son entourage. Ce projet terroriste, dont les contours sont encore flous, n’aurait, à ce stade de l’enquête, aucun lien avec la commémoration des attentats du 13-Novembre. Deux affaires, donc, a priori indépendantes l’une de l’autre, qui viennent clôturer une succession de gardes à vue égrenées depuis six jours.

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