Pourquoi la Russie et l’Iran ont signé un nouveau partenariat « stratégique »

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Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, lors de la signature d’un traité de partenariat visant à renforcer leurs liens, au Kremlin, à Moscou, le 17 janvier 2025.

La date ne doit rien au hasard. Maintes fois décalée, la signature d’un nouveau « partenariat stratégique » entre la Russie et l’Iran a finalement eu lieu, vendredi 17 janvier, devant un parterre d’officiels des deux pays, dans l’enceinte du Kremlin, trois jours seulement avant l’investiture de Donald Trump à la présidence américaine. Mais alors que ce partenariat a été mis en avant comme une alliance globale en forme de contrepoids au « diktat » de l’Occident, il apparaît aussi, au-delà de l’affichage politique, comme le fruit de nombreux sous-textes et compromis.

Officiellement, cet accord – qui n’a pas été rendu public – recouvre un ensemble de domaines, allant de l’énergie à la finance, des transports à l’industrie, en passant par l’agriculture, la culture, la science et la technologie. Mais le texte intègre aussi des échanges « dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique », notamment « la construction d’installations d’énergie nucléaire », selon des éléments diffusés par le Kremlin. Or, aux yeux des Occidentaux, très préoccupés par les avancées du programme nucléaire iranien, il ne fait guère de doute que les enjeux militaires restent le principal moteur de cet accord.

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