Plusieurs patientes d’un cabinet médical du réseau Imagerie Cardinet portent plainte pour des viols et agressions sexuelles

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La maison mère d’un cabinet d’imagerie médicale parisien a porté plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris pour des viols et agressions sexuelles présumés perpétrés par d’anciens professionnels de santé envers des patientes, a déclaré, lundi 17 novembre, l’avocat de l’établissement.

Dans cette plainte, que l’Agence France-Presse (AFP) a pu consulter, le réseau Imagerie Cardinet dit avoir appris « l’existence de plaintes déposées par plusieurs patientes » pour viol et agression sexuelle, dont sont accusés « d’anciens personnel et médecin » d’un de ses centres à Paris, dans le 17arrondissement.

La plainte d’Imagerie Cardinet « répond à plusieurs choses, d’abord à l’émotion suscitée par cette affaire au sein » du groupe, « à l’opposé total de son ADN, dédié à la femme depuis plus de quarante ans », a expliqué à l’AFP MGeorges Lacœuilhe, avocat de la maison mère.

Un dispositif d’écoute et de soutien mis en place

Imagerie Cardinet veut aussi montrer « son soutien » aux patientes et son « entière collaboration, la plus active possible, pour la recherche de la vérité », selon ce conseil. L’établissement envisage aussi la possibilité de joindre « sa voix à celles des victimes au moyen d’une constitution de partie civile », d’après la plainte.

Imagerie Cardinet a également ouvert « une enquête interne » et mis en place une « ligne d’écoute téléphonique » pour « répondre aux interrogations des patientes », a signalé le cabinet dans un communiqué, évoquant des « faits totalement isolés ».

La maison mère a également fait part, par courriels, de ces « suspicions de faits graves à caractère sexuel » à plus de 20 000 patientes « concernées par certains types d’examens pratiqués dans le centre en question sur une période de six années » (non précisées), en « les invitant le cas échéant à se rapprocher des autorités ».

Le centre Imagerie Cardinet a enfin demandé à être reçu par les pouvoirs publics « afin de leur présenter des pistes pour une meilleure application de la loi sur le recueil du consentement ». Le réseau déclare effectuer plus de 700 000 examens par an.

Le Monde avec AFP

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