Plus d’une centaine de migrants en détresse secourus dans le détroit du Pas-de-Calais

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Des policiers français examinent un corps découvert sur la plage de Sangatte, près de Calais, d’où de nombreux migrants tentent la périlleuse traversée de la Manche afin de rejoindre la Grande-Bretagne, le 2 novembre 2024.

Un total de cent sept migrants en détresse en mer alors qu’ils tentaient de gagner l’Angleterre ont été secourus mercredi 25 décembre par les moyens français, selon un bilan de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar). « La journée fut intense mais sans victime a priori », a indiqué à l’Agence France-Presse un porte-parole de la Prémar.

En raison de conditions météorologiques favorables, « de nombreux départs d’embarcations de migrants » ont été observés mercredi sur le littoral du nord de la France, de Dieppe (Seine-Maritime) à Leffrinckoucke près de Dunkerque (Nord), selon la Prémar. Sur l’ensemble de la journée, douze opérations d’assistance et de sauvetage ont été coordonnées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez.

Trente occupants d’une embarcation au large du secteur de Dunkerque ont d’abord été secourus tôt dans la journée. Les autres occupants qui souhaitaient rester à bord ont été « pris en charge par les moyens britanniques une fois arrivés dans les eaux britanniques », d’après la Prémar. Toujours au large de Dunkerque, une autre embarcation de migrants s’est signalée plus tard en difficulté à cause d’une « avarie moteur ». Ses cinquante-et-un occupants ont été récupérés. Enfin, vingt-six personnes ont été secourues à bord d’une embarcation en difficulté signalée près de Calais.

La Manche est « un secteur particulièrement dangereux, notamment en pleine période hivernale pour des embarcations précaires et surchargées », rappelle la Prémar. Au moins soixante-treize candidats à l’exil sont morts en tentant la traversée maritime pour rejoindre l’Angleterre depuis le début de l’année, selon la préfecture du Pas-de-Calais. Cela fait de 2024 l’année la plus meurtrière depuis l’apparition du phénomène des « small boats » dans la Manche en 2018.

Le Monde avec AFP

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