

Point d’orgue d’une tournée moyen-orientale qui comprenait l’Irak, le Koweït et les Emirats arabes unis, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a été reçu vendredi 25 avril par son homologue saoudien, Fayçal Ben Farhan Al Saoud, à Riyad. Un rendez-vous qualifié d’« utile » et marqué par des « convergences » sur la question du conflit israélo-palestinien, selon les deux pays. Les deux ministres se rencontraient pour préparer une conférence internationale consacrée à la Palestine, qui vise à faire avancer la solution à deux Etats et que le président français, Emmanuel Macron, coprésidera avec le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, en juin, au siège des Nations unies, à New York. Le 3 décembre 2024, l’Assemblée générale de l’ONU avait décidé de convoquer cette conférence dans le cadre de l’examen annuel de la question palestinienne.
La France pourrait reconnaître un Etat palestinien à cette occasion. « Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs », avançait Emmanuel Macron, le 9 avril, sur France 5. Si le conditionnel reste de rigueur, on affirme, côté français, vouloir enclencher cette fois une réelle dynamique pour remettre la solution à deux Etats sur le devant de la scène et susciter l’intérêt des autres pays.
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