Orange surfe sur l’effort de guerre et crée une entité spécialisée dans la défense

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Le siège d’Orange, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le 21 avril 2025.

Porté par la hausse des dépenses de réarmement, le secteur de la défense suscite les convoitises. L’opérateur de télécoms Orange annonce, ce 30 juin, le lancement d’une direction consacrée au service de la défense et de la sécurité, projet évoqué par La Lettre le 12 juin. Celle-ci est rattachée à la filiale de services aux entreprises Orange Business. « Grâce à leurs infrastructures existantes mobiles ou fixes, les opérateurs télécoms ont un rôle à jouer dans la résilience des acteurs de la défense », est convaincue Nassima Auvray, chargée de la direction de cette activité.

Elle souligne qu’en Ukraine, outre Starlink, la constellation satellitaire d’Elon Musk, les soldats se sont appuyés sur les réseaux télécoms publics. En France, le Réseau radio du futur, le nouvel outil de télécommunications des forces de l’ordre ou des pompiers, qui entre progressivement en service cette année, utilise les antennes 5G de Bouygues Telecom et d’Orange.

Selon le même schéma, l’opérateur estime que les forces armées ou des groupes de défense pourraient emprunter ses 45 000 kilomètres de fibre optique terrestre ou ses 450 000 kilomètres de câbles sous-marins pour assurer leurs communications.

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