Monaco concède le nul face à Lille et voit sa première place au classement menacée par Paris

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Breel Embolo, attaquant de Monaco, arrêté par le gardien de Lille Lucas Chevalier, lors du match de Ligue 1 Monaco-Lille, au stade Louis-II, le 18 octobre 2024.

Monaco, qui s’est retrouvé réduit à dix à l’heure de jeu, n’a pas su se défaire d’une équipe de Lille très défensive (0-0), vendredi 18 octobre en ouverture de la huitième journée de Ligue 1. Les Monégasques voient ainsi leur première place menacée par le Paris Saint-Germain, qui recevra Strasbourg samedi.

Si ce match nul arrange plus Lille, qui se replace provisoirement à la quatrième place avec le même nombre de points que Marseille et Reims, que Monaco, toujours leader avec vingt points mais seulement trois d’avance sur Paris, Adi Hütter, entraîneur de Monaco, ne peut reprocher le manque d’engagement de ses hommes. A dix contre onze durant plus de trente minutes, ils ont tenté de forcer la marque jusqu’au bout, à l’image de ce contre de Maghnès Akliouche, qui a servi Denis Zakaria. Il a fallu un excellent Lucas Chevalier pour détourner en corner (90ᵉ+ 1).

Lille, de son côté, s’est bien préparé à son déplacement de mercredi en Ligue des champions à Madrid, contre l’Atletico. Si le retour dans les buts de Radoslaw Majecki ne s’est pas fait sentir tant Lille a été improductif, l’absence de Folarin Balogun avec Monaco a, elle, été remarquée, et l’équipe n’a pas réussi à marquer. Ses attaquants ont été maladroits, comme Breel Embolo (83ᵉ) : certes, il était hors-jeu, mais à deux mètres des cages, il a réussi à rater la frappe que lui offrait Akliouche.

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La reprise après une trêve internationale est toujours compliquée pour les clubs les plus huppés, gros pourvoyeurs des équipes nationales. C’est évidemment le cas pour Monaco, dont près d’une quinzaine de titulaires potentiels étaient en sélection ces deux dernières semaines. Ce manque de repères s’est fait remarquer dans les derniers gestes, les plus fins à réaliser, d’une équipe tournée délibérément vers l’offensive.

Pourtant, Monaco a été dominant toute la rencontre. Le bon premier quart d’heure de l’équipe de la Principauté a même été un supplice pour Lille. En souffrance sur chaque poussée de Takumi Minamino (2ᵉ) ou Eliesse Ben Seghir (demi-volée au-dessus, 5ᵉ, et coup franc obtenu, 11ᵉ), les hommes de Bruno Genesio ont cependant tenu.

Des occasions monégasques

Même si, en l’absence de leur capitaine Benjamin André, il leur a été impossible de ressortir un ballon propre, tant le pressing d’Aleksandr Golovin et des siens était intense, ils ont attendu des moments meilleurs dans la rencontre. Et il a fallu l’arrêt de quatre minutes lors la blessure de Mitchel Bakker, remplacé par Gabriel Gudmunsson (30ᵉ), pour que les Nordistes, après de nombreuses discussions, ne parviennent à desserrer l’étreinte monégasque.

Un instant seulement, car rapidement, ils se sont repositionnés en bloc bas, devant la cage de Lucas Chevalier. Attentif mais, au final peu sollicité en première période, le gardien nordiste a vu la tête de Wilfried Singo passer à côté (21ᵉ), tout comme la tentative de Jordan Teze côté droit (38ᵉ).

Après la pause, Monaco a continué de pousser face à une formation lilloise très peu ambitieuse. Mais encore une fois, Ben Seghir de la tête (56ᵉ) et Minamino (58ᵉ) n’ont pas été efficaces.

Alors que Monaco dominait, le Monégasque Teze s’est mis à la faute. A force de vouloir aller trop vite à la récupération, il a effectué un geste trop dangereux sur Gudmundsson (61ᵉ). Pourtant, malgré son exclusion logique, Hütter a répondu, fait entrer Embolo, Diatta, maladroit (72ᵉ), puis Akliouche, très intéressant. Cela n’a pas suffi. Et pour la première fois de la saison, Monaco n’a pas marqué. Il faudra y parvenir, mardi, lors de la réception de l’Etoile Rouge de Belgrade en Ligue des champions.

Le Monde avec AFP

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