L’usine géante de Hyundai et LG aux Etats-Unis sous le choc après la « grande descente » de la police de l’immigration

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Cette image, extraite d’une vidéo fournie par l’Office des douanes et de la protection des frontières des Etats-Unis, montre des employés de l’usine de fabrication de véhicules électriques de Hyundai Motor Group escortés hors des locaux de l’entreprise, à Ellabell (Géorgie), le 4 septembre 2025.

Les deux priorités du président américain, Donald Trump, la lutte contre l’immigration clandestine et la réindustrialisation des Etats-Unis, sont entrées en collision, jeudi 4 septembre, près de Savannah, en Géorgie, et les conséquences sont encore difficiles à mesurer. La perquisition menée sur un site du constructeur automobile Hyundai, qui a conduit à l’arrestation de 475 personnes, dont 300 Sud-Coréens, est considérée par la police des frontières comme « la plus grande descente » de son histoire. Pour la Corée du Sud, dont le président, Lee Jae‑myung, a promis, dans le bureau Ovale, fin août, 350 milliards de dollars (299 milliards d’euros) d’investissements aux Etats-Unis, c’est un humiliant retour de manivelle.

L’inquiétude est encore palpable ce lundi 8 septembre, aux abords du site industriel. « Je suis revenu ce matin, mais on ne sait pas ce qu’on va faire dans les jours qui viennent, si on doit rentrer chez nous ou rester », explique l’un des employés venu de Séoul, qui tient à garder l’anonymat, même s’il assure « être en règle ». Les salariés se souviendront longtemps de cette journée de jeudi. Les 400 agents fédéraux masqués qui débarquent sur le site, l’hélicoptère qui survole la zone, les véhicules blindés, les cris, les collègues menottés et emmenés dans des bus…

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