l’Unesco adopte des garde-fous éthiques

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Un professeur de neurochirurgie montre comment mettre en place un implant cérébral chez une patiente qui en a reçu un pour traiter son épilepsie et son trouble obsessionnel compulsif, à l’hôpital de l’Oregon Health and Science University, à Portland, le 23 janvier 2024.

Les neurotechnologies disposent désormais d’un cadre éthique mondial. A l’unanimité des 194 Etats membres, l’Unesco a adopté une recommandation sur le sujet, à Samarcande (Ouzbékistan), mercredi 12 novembre. « Les neurotechnologies ont le potentiel de définir la prochaine frontière du progrès humain, mais elles ne sont pas sans risque, a déclaré Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco, qui avait lancé en 2019 ce processus. Avec l’adoption de ce nouvel outil normatif, l’Unesco trace des limites claires, consacrant l’inviolabilité de l’esprit humain. »

Le neurologue Hervé Chneiweiss (Inserm), président du comité à l’origine de ces recommandations, ne cache pas sa satisfaction : « Ce texte n’est pas en retard par rapport aux avancées des neurotechnologies. » Il pourrait selon lui avoir un effet libérateur sur les initiatives industrielles, en offrant un cadre fiable et commun. Il faut, insiste-t-il, que ce texte dit de « soft law », non contraignant, se traduise rapidement par des lois dans chacun des pays membres.

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