Lula face au risque de l’« effet Biden »

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, à Brasilia, au Brésil, le 26 novembre 2024.

« Trépanation » : un brin effrayant, le mot n’est cependant pas un dérivé de « trépas ». L’expression trouve son origine dans le « trépan », un genre de vilebrequin utilisé pour percer les os, en particulier ceux du crâne. Il n’en demeure pas moins inquiétant, lorsqu’il est accolé au nom de l’une des personnalités politiques les plus expérimentées et les plus populaires du moment. A savoir, le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.

Lundi 9 décembre, de fortes douleurs au crâne ont envoyé le leader de gauche en urgence à l’hôpital. Le chef de l’Etat, qui devait fêter, le 1er janvier, les deux ans de son retour au pouvoir, a dû subir la fameuse trépanation, afin de drainer un hématome compris entre la membrane crânienne et le cerveau. Acheminé en avion de Brasilia vers Sao Paulo, afin d’être pris en charge dans l’un des meilleurs hôpitaux du pays, ce dernier a été soumis à deux heures de chirurgie, pratiquées au milieu de la nuit.

L’événement fait suite à un accident domestique survenu le 19 octobre. Victime d’une violente chute dans sa salle de bains alors qu’il se « coupait les ongles », Lula se cogne alors violemment la région occipitale, située juste au-dessus de la nuque. « Beaucoup de sang coulait. J’ai cru que je m’étais fendu le cerveau », a par la suite raconté le chef de l’Etat, qui a hérité de cinq points de suture et été mis au repos durant trois semaines.

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