
Le 17 octobre, le corps démembré d’un employé d’un ryokan (une auberge traditionnelle) d’Iwate, dans le nord-est du Japon a été retrouvé dans les bois proches de son lieu de travail. L’homme avait été attaqué la veille par un ours alors qu’il nettoyait un bain thermal en extérieur. Les secours ont depuis abattu un animal près de cette zone.
Le sexagénaire est la septième victime d’une attaque d’ours depuis le 1er avril, un record depuis la compilation des statistiques en 2006. Cent huit personnes ont été blessées entre avril et septembre. Au cours de l’exercice 2024 clos fin mars, trois personnes avaient été tuées et 80 blessées. La désertification des campagnes comme le changement climatique favorisent les attaques d’ours jusqu’au cœur des villes et contraignent le Japon à réfléchir à son rapport au mammifère.
« Les rencontres avec des ours dans les zones montagneuses et sauvages sont de plus en plus fréquentes. Deux des décès survenus en octobre se sont produits alors que les victimes cueillaient des champignons », a réagi le 17 octobre le ministre de l’environnement, Keiichiro Asao. Le ministre a rappelé les cas d’ours pénétrant dans des maisons et des magasins, et exhorté la population à tenir compte des informations fournies par les municipalités.
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