La Finul a « vocation » à rester au Liban, prévient Sébastien Lecornu
Les casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont « vocation à rester », a estimé lundi le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, à deux jours d’une réunion des contributeurs européens à la mission.
« Le jour où les armes vont se taire, il y aura toujours cette “ligne bleue” (séparant le Liban d’Israël) , il y a aura la résolution 1701 ou une nouvelle résolution, il y aura toujours une zone dont il faudra assumer la neutralisation », a-t-il expliqué sur France 5, ajoutant que « c’est pour ça que la mission a vocation à rester ». « Ce sont les Nations unies qui ont mis ces forces, c’est aux Nations unies de les retirer, sauf contrordre des différentes nations contributrices », a estimé M. Lecornu.
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Les pays européens contributeurs à la Finul (l’Italie, la France, l’Espagne et l’Irlande) doivent se réunir mercredi par visioconférence pour accorder leurs positions. Les propos de Sébastien Lecornu font écho à ceux du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, selon qui « il n’y aura pas de retrait de la Finul ».
Alors que les tensions entre Israël et la mission onusienne se multiplient après que cinq casques bleus ont été blessés par l’armée israélienne, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé dimanche le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à mettre les casques bleus « à l’abri immédiatement ».