les Russes échouent à trouver un accord pour maintenir leurs bases militaires

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Une photo diffusée par le gouvernement de transition syrien le 29 janvier 2025 montre le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Charaa (à droite), et le vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, à Damas.

Le Kremlin et le nouveau pouvoir islamiste syrien, encore tout récemment ennemis, ont établi mercredi 29 janvier leurs premiers contacts officiels à haut niveau. Une délégation russe dirigée par le vice-ministre des affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, et comprenant l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, a indiqué avoir été reçue pendant trois heures par le nouveau dirigeant syrien, Ahmed Al-Charaa, et son ministre des affaires étrangères, Assad Hassan Al-Chibani.

Engagée militairement en Syrie depuis 2015 en soutien du dictateur Bachar Al-Assad, la Russie bombardait encore il y a deux mois la poche d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, contrôlée par le groupe Hayat Tahrir Al-Cham d’Ahmed Al-Charaa, avant que celui-ci ne s’empare de Damas le 8 décembre 2024.

Du côté russe, on rapporte que la discussion fut « franche », ce qui, dans le jargon diplomatique, indique l’existence de désaccords entre les positions des deux parties.

L’agence de presse officielle syrienne SANA raconte que les Russes ont « réaffirmé leur soutien aux changements positifs en cours en Syrie ». Mais, surtout, elle signale que Damas attend de Moscou « le rétablissement de la confiance avec le peuple syrien par le biais de mesures concrètes sous forme de compensation, de reconstruction et de réhabilitation ».

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