les nouvelles grenades ne font pas disparaître les risques de blessures

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De manifestation en manifestation, le rituel se répète. De fortes détonations et des nuages de fumée accompagnent les éventuels affrontements avec les forces de l’ordre. Ce sont les marques de l’usage des grenades. Avec un résultat trop souvent délétère : à Lyon, le jeudi 18 septembre, un journaliste de France Télévisions a ainsi été blessé, selon des témoins, probablement par un tir. Il n’a pas souhaité porter plainte.

Le 2 octobre, face aux cortèges de la mobilisation sociale, les forces de l’ordre pourront utiliser si besoin leurs modèles GM2L, GENL… D’autres sont en phase de test : deux nouveaux types de grenades assourdissantes et un lanceur. Policiers ou gendarmes mobiles continuent de renforcer leur arsenal, malgré une décennie d’usage intensif de leurs armes, marquée par de lourdes conséquences.

Dans un télégramme daté du 2 juin, le directeur général de la police nationale, Louis Laugier, signale que ces nouvelles grenades à main « à effet sonore » sont « destinée[s] à déstabiliser tout groupe violent et-ou armé ». L’une, l’EF SON, est fabriquée par le partenaire historique des forces de l’ordre, le groupe français Alsetex. La seconde en cours de déploiement, la GL-304, est produite par un nouveau partenaire, l’entreprise brésilienne Condor. « Le choix de la GL-304 résulte d’une volonté de réduire autant que possible les effets vulnérants », assure au Monde la police nationale.

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