

Les 140 citoyens membres de la convention citoyenne pour les temps de l’enfant débattent par petits groupes, dimanche 19 octobre, dans le hall du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ici, on se demande quel nom donner à cette nouvelle organisation de la journée qui permettrait que l’après-midi soit consacré aux « activités pratiques » à l’heure où les enfants digèrent et sont les moins concentrés. Là, on s’interroge sur le niveau de cadrage à imposer pour éviter de « creuser les inégalités » entre établissements.
Réunie pour la cinquième fois au Conseil économique, social et environnemental du 17 au 19 octobre, la convention citoyenne sur les temps de l’enfant assume donc d’être entrée dans le cœur du débat : l’organisation de la journée et de la semaine des enfants. A l’issue des cinq premières sessions de travail, les premières ébauches de propositions préconiseraient une semaine de classe cinq jours complets, des « cours théoriques » concentrés sur la matinée, et des après-midi consacrés à des mises en pratique ainsi qu’aux activités sportives, culturelles et artistiques, plus ou moins facultatives selon l’horaire. En toile de fond des réflexions, l’idée que plus le temps de prise en charge collectif est long, plus le service public d’éducation réduira les inégalités.
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