

Ils se sont divisés sur les sujets de justice fiscale, se sont fracturés sur le conflit Israël-Hamas, ont bien failli rompre lorsque ont été abordés la question migratoire et le rapport à l’étranger. Les voici de nouveau unis, ressoudés par la tempête géopolitique provoquée par l’administration de Donald Trump. Les élus macronistes, mais aussi dans une moindre mesure ceux du MoDem ou d’Horizons, stupéfaits et inquiets de l’attitude du président américain et de celle du vice-président, J. D. Vance, ont mis de côté leurs petits désaccords et leurs vieilles rancunes pour appuyer la ligne présidentielle défendant une Europe souveraine et plus forte militairement. Seule échappatoire, pensent-ils, à la soudaine agressivité du milliardaire américain à l’égard du Vieux Continent.
Cette entente retrouvée au sein de la famille du « socle commun » – Les Républicains (LR) mis à part – devait transparaître lors des discours attendus, lundi 3 mars, à l’Assemblée nationale, dans le cadre du débat, sans vote, organisé sur l’Ukraine. Le secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, qui prendra la parole pour le groupe Ensemble pour la République (EPR), appelle les siens à venir en masse illustrer cette unité.
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