les licenciements dans les agences fédérales américaines bousculent le suivi de la crise sanitaire

2008


Un échantillon de lait est prélevé sur une vache pour être testé à la Cornell Teaching Dairy Barn de l’université Cornell à Ithaca, New York, le 11 décembre 2024, suite à l’émission d’une ordonnance fédérale par le département américain de l’agriculture exigeant que l’approvisionnement en lait du pays soit testé.

La purge voulue par l’administration Trump dans les agences fédérales américaines chargées du suivi sanitaire sème la confusion, alors que les Etats-Unis sont en proie à une vaste épizootie de grippe aviaire dans leur cheptel de vaches laitières et leurs élevages de volailles. Les licenciements massifs suivis de tentatives de réembauche tout aussi brutales font craindre des perturbations dans le suivi et la gestion de la crise sanitaire. Un flou inquiétant, alors que, selon les dernières données disponibles, 978 troupeaux de vaches ont été infectés depuis un an par le virus, contaminant de fait leur lait. Cette situation est regardée de près au niveau international, les Etats-Unis étant l’un des principaux producteurs et exportateurs de lait au monde.

La situation au département de l’agriculture est particulièrement confuse. Alors que près de 6 000 employés en période d’essai, c’est-à-dire en poste depuis un an ou moins, avaient été renvoyés sans préavis à la mi-février, un comité indépendant chargé d’examiner la validité des licenciements d’employés fédéraux a ordonné leur réintégration immédiate, mercredi 5 mars, et pour au moins quarante-cinq jours, le temps que la légalité de leurs renvois soit analysée.

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