« Les Exilés », le roman russe de l’historien Andreï Kozovoï

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Andreï Kozovoï, sur le campus de l’université de Lille, à Villeneuve-d’Ascq, le 30 septembre.

A 50 ans, l’historien Andreï Kozovoï est devenu depuis quelques mois un habitué des plateaux de télévision, régulièrement invité pour analyser l’actualité liée à la Russie. Mais, en cette rentrée littéraire, il a cédé, tel Emmanuel Carrère avec Kolkhoze (P.O.L), à la tentation de s’engager sur un autre chemin, celui de la fresque familiale. Le 15 octobre, il publie chez Grasset Les Exilés. Pasternak et les miens. « C’était le moment de le faire », explique l’enseignant d’histoire russe et soviétique à l’université de Lille (Nord).

Il a exploré dans ses ouvrages précédents la chute de l’Union soviétique, l’histoire des services secrets russes ou encore la biographie de l’ancien dirigeant de l’URSS Leonid Brejnev. Mais en son for intérieur subsistait comme un regret, celui de ne pas avoir raconté le destin singulier de sa famille, en particulier celui de ses parents.

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