

Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas vacille, sans rompre pour autant, les Européens cherchent à retrouver une place dans les discussions sur l’avenir de la bande de Gaza. Lundi 20 octobre, les ministres des affaires étrangères européens, réunis à Luxembourg, ont salué unanimement le plan Trump et cherché à formaliser leur contribution à sa mise en œuvre, afin de rester dans le jeu.
« Le cessez-le-feu a passé son premier test de résistance », a constaté Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, déplorant que « les attaques du Hamas contre les civils palestiniens et le refus de l’organisation islamiste de déposer les armes rendent le cessez-le-feu de plus en plus fragile ». Reste que l’Union européenne entend bien soutenir ce plan et éviter toute critique, et ce malgré ses lacunes, notamment son flou sur le désarmement du Hamas, et la future gouvernance de l’enclave par une sorte de conseil d’administration présidé par Donald Trump. Pour le ministre des affaires étrangères néerlandais, Ruben Brekelmans, c’est bien le « seul plan de paix crédible » depuis le début de la guerre.
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