les Européens en quête du bon format pour peser, au côté de Kiev, face à Moscou et Washington

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Emmanuel Macron et le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, et des chefs d’état-major des armées de l’Union européenne et de l’OTAN, avant une réunion au Musée de la marine, lors du Forum de Paris sur la défense et la stratégie, le 11 mars 2025.

L’accélération des négociations de paix en Ukraine oblige encore un peu plus les Européens à serrer les rangs pour tenter de peser face aux Etats-Unis de Donald Trump et à la Russie de Vladimir Poutine. Mardi 11 mars, Emmanuel Macron a encouragé les chefs d’état-major d’une trentaine de pays réunis à Paris à approfondir leurs travaux afin de mettre sur pied les « garanties de sécurité crédibles » à apporter à l’Ukraine en cas d’accord avec la Russie. Un peu plus tard, l’Ukraine et les Etats-Unis proposaient, à l’issue de pourparlers à Djedda (Arabie saoudite), un cessez-le-feu de trente jours, considéré comme une façon de tester les intentions de Moscou.

Pour le chef de l’Etat, il est temps de « passer du concept au plan, afin qu’une paix solide et durable soit possible en Ukraine », a rapporté l’Elysée. La réunion avait été convoquée pour permettre à Paris et à Londres, en pointe sur la question, de présenter leur projet commun de déploiement, en arrière du front, d’une force européenne, dans l’objectif de faire respecter un accord de cessez-le-feu.

La plupart des Etats de l’Union européenne (UE) étaient représentés, charge à chacun de détailler son éventuelle contribution aux garanties de sécurité en discussion. Les chefs militaires venus de pays tiers – de Turquie, de Norvège, mais aussi d’Australie, de Nouvelle-Zélande et du Japon – étaient également présents, tout comme des officiels de l’UE, de l’OTAN et un émissaire ukrainien. Mais personne n’était là au nom des Etats-Unis.

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