Les autorités américaines imputent à la Russie une campagne de désinformation visant Tim Walz

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Tim Walz, lors d’un meeting dans le Wisconsin, le 22 octobre 2024.

Une vidéo manipulée accusant le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, d’avoir agressé sexuellement l’un de ses anciens élèves contient des indices suggérant qu’elle a été créée dans le cadre d’une opération de désinformation russe, selon le bureau du directeur du renseignement national, l’agence qui supervise l’ensemble du renseignement américain.

La semaine dernière, une vidéo présentée comme un témoignage de Matthew Metro, un ancien élève de M. Walz quand il était professeur de lycée et coach sportif, avait été abondamment diffusée sur les réseaux sociaux, et notamment sur X. L’homme dans la vidéo, affirmant être mineur à l’époque des faits décrits, accusait son ancien professeur d’avoir eu des gestes déplacés à son encontre.

Fausses vidéos « artisanales »

Depuis, le vrai Matthew Metro, retrouvé par le Washington Post, a fermement démenti toute agression. Il a aussi assuré qu’il n’était pas l’homme qui apparaît dans la vidéo, soulignant de multiples différences physiques. Selon de premières analyses, la vidéo aurait été créée de manière « classique », sans utiliser des technologies avancées d’intelligence artificielle, en faisant appel à un acteur ressemblant vaguement à M. Metro.

En septembre, les équipes de sécurité de Microsoft avaient attribué une précédente vidéo truquée, qui accusait Kamal Harris de s’être enfuie après avoir renversé une piétonne à bord de sa voiture, à la Russie. Là encore, la vidéo avait été créée sans recours à des technologies élaborées, se contentant d’utiliser une actrice.

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