l’envoyé spécial de l’ONU avertit que « le conflit n’est pas encore terminé », évoquant des affrontements dans le nord du pays

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Paris demande au nouveau pouvoir syrien de poursuivre la lutte contre l’EI

L’équipe de diplomates français qui s’est rendue mardi à Damas a demandé aux nouvelles autorités de transition de « poursuivre la lutte contre Daech [EI, organisation Etat islamique] et les autres groupes terroristes », a rapporté le ministère des affaires étrangères français.

La France sera « attentive à ce que soient garantis les intérêts de sécurité collectifs », qui « passent par la poursuite de la lutte contre Daech et les autres groupes terroristes, et la prévention de la dissémination des armes chimiques du régime syrien », a ajouté le ministère. Les diplomates français ont en outre souligné, notamment, que « la France déterminerait son engagement en Syrie à l’aune de ces critères ».

La France a envoyé mardi une équipe de quatre diplomates qui se sont entretenus avec un représentant désigné par les autorités de transition. Les diplomates lui ont répété que la France souhaitait pour les Syriens, « conformément aux idéaux de la révolution de 2011 qu’elle a soutenue, une transition politique pacifique, représentative de toutes les composantes de la société syrienne, qui respecte les droits de tous les Syriens, y compris des femmes », qui garantisse aussi la protection des civils dont les minorités ethniques et confessionnelles, et garantisse la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Les diplomates avaient aussi pour mission de se rendre à l’ambassade de France, qui était fermée depuis 2012, « afin de travailler à la réouverture, en fonction des conditions politiques et sécuritaires, du dispositif diplomatique » français.

L’envoyé spécial pour la Syrie Jean-François Guillaume, qui a dirigé cette mission, a en outre échangé avec des représentants d’organisations de la société civile syriennes engagées dans l’aide à la population. « Il leur a fait part de la volonté de la France à déployer sans attendre des moyens pour soutenir médicalement et psychologiquement les détenus libérés des prisons du régime, et pour favoriser la lutte contre l’impunité des crimes commis », a également indiqué le Quai d’Orsay.



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