

Alors que l’enquête sur le scandale du Qatargate, qui a éclaté fin 2022, est toujours en cours, le Parlement européen va-t-il désormais également subir un « Huaweigate » ? Jeudi 13 mars, la police belge a mené à Bruxelles une série de perquisitions et appréhendé plusieurs anciens et actuels lobbyistes du groupe de télécommunication chinois Huawei, pour fait de « corruption », « faux et usage de faux », « blanchiment » et « organisation criminelle ». Les autorités judiciaires portugaises ont également mené une perquisition au sein d’une société portugaise soupçonnée d’avoir reçu des virements destinés à des eurodéputés. Enfin, une personne a été arrêtée en France.
Selon les révélations du quotidien Le Soir et de la plateforme d’investigation Follow the Money, une quinzaine de députés européens, anciens et nouveaux, seraient concernés par ces faits, mais aucun nom n’a été dévoilé. « Les données à caractère personnel et/ou de tous autres éléments permettant l’identification des personnes impliquées ne peuvent en aucun cas être divulgués à ce stade », précise le parquet belge. Au sein de l’hémicycle, des scellés ont été posés sur des bureaux d’assistants parlementaires, alors que le Parlement confirme avoir « reçu une demande de coopération de la part des autorités belges pour aider l’enquête ».
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