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La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à son arrivée à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec, au Canada, mercredi 12 mars 2025.

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine.

C’est leur première rencontre depuis que Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, s’est attaqué à son voisin du nord, assurant qu’il devrait devenir le « 51e État » américain et lui imposant des droits de douane.

Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est « le but de cette réunion ». Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaisse que « les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde », après les récentes discussions en Arabie saoudite.

L’Ukraine a donné son accord, mardi, à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de trente jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Djedda. « Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie », a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.

Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut.

« Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée », a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de « maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen ».



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