Le RN candidat à la tête du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale, une éventualité qui inquiète à Rabat

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LETTRE DE CASABLANCA

La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, à l’Assemblée nationale, le 28 novembre 2024.

Le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella à la tête du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale ? Aucun responsable politique marocain ne l’avait encore imaginé, mais le scénario fait son chemin depuis qu’une majorité des négociateurs des onze groupes politiques de l’Hémicycle se sont prononcés en faveur de l’attribution de sa présidence à la formation d’extrême droite, le 9 décembre.

Réunis ce jour-là dans la salle de la commission des affaires européennes du Palais-Bourbon, les députés Mathieu Lefèvre (Renaissance), Béatrice Bellamy (Horizons) et Marc Fesneau (MoDem) ont joint leurs voix à celles de Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) et d’Eric Ciotti (Union des droites pour la République), pavant le chemin d’une accession de l’extrême droite au sommet d’un des groupes d’amitié les plus convoités de l’Assemblée.

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