
Le rappeur Zola a été placé en garde à vue mardi 18 novembre en Seine-et-Marne, accusé avec trois autres personnes de séquestration et violences aggravées, a fait savoir le procureur de Meaux, ce qui confirme une information du journal Le Parisien. Les faits dont est suspecté l’artiste ont été commis le 6 novembre, précise le ministère public.
Selon le quotidien francilien, les quatre hommes auraient séquestré, violenté et humilié un jeune admirateur qui aurait voulu photographier le chanteur à son domicile dans la commune du Pin, située à une vingtaine de kilomètres à l’est de Paris. Deux amis qui l’accompagnaient ont réussi à prendre la fuite, mais la victime aurait été poursuivie dans la rue puis emmenée de force dans le domicile de Zola, explique le quotidien.
Le jeune homme de 19 ans aurait été contraint de se déshabiller, ses vêtements brûlés, puis il aurait été roué de coups, raconte ce média qui ajoute que le rappeur et les autres agresseurs auraient ensuite « tiré des coups de feu en mode rafale avec une arme longue tout près de lui ».
Agé de 26 ans, Zola a été interpellé et placé en garde à vue pour séquestration arbitraire, vol en bande organisée, détention non autorisée d’arme et de munition ainsi que pour des faits de violence aggravée suivie d’une incapacité supérieure à huit jours, a précisé le procureur, Jean-Baptiste Bladier.
L’enquête a été confiée à la sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance spécialisée de la direction interdépartementale de la police nationale de Seine-et-Marne.
Ecouté par plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur la plateforme Spotify, Zola est l’auteur de trois albums, dont le premier sorti en 2019.


















