

Le principal suspect dans l’affaire du meurtre de Louise, 11 ans, poignardée à mort après avoir disparu vendredi à la sortie de son collège en Essonne, est passé aux aveux, a déclaré le procureur de la République d’Evry dans un communiqué publié mercredi 12 février dans la matinée. « Je vous informe que le principal suspect a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue », a rapporté Grégoire Dulin.
Quatre personnes ont vu leur garde à vue prolongée mardi soir à Versailles, dont le principal suspect, âgé de 23 ans, les trois autres étant son père (49 ans), sa mère (48 ans) et sa petite amie (23 ans), interpellés pour non-dénonciation de crime. M. Dulin tiendra une conférence de presse pour faire un point sur l’enquête mercredi à 18 heures.
Le principal suspect a été arrêté lundi soir. Il est depuis interrogé pour le meurtre d’une mineure de moins de 15 ans. Son ADN a été retrouvé sur les mains de Louise, a annoncé le parquet mardi soir. Dans la foulée de son interpellation, les enquêteurs ont également arrêté trois membres de son entourage pour non-dénonciation de crime. Ces interpellations ont eu lieu à Epinay-sur-Orge, où se situait le collège de Louise.
Parallèlement à ces nouvelles arrestations, les gardes à vue d’un autre homme, âgé de 23 ans lui aussi, et de sa mère (55 ans), interpellés lundi après-midi à Rouen (Seine-Maritime), ont, elles, été levées. Le jeune homme était mis en cause pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, sa mère pour non-dénonciation de crime.
Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d’Epinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2 h 30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire. L’autopsie, réalisée à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes, a permis « de relever la présence de très nombreuses plaies [faites] avec un objet tranchant dans les zones vitales », selon la même source. Selon une source proche du dossier, le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps.
Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi avant d’être relâché sans poursuite.